vendredi 20 juin 2008

Vendredi 9 mai : chers parents, chers amis

Que ce blog nous serve aussi à vous remercier de tous les mails que nous avons le bonheur de découvrir à chaque escale ! Nous n’aurions jamais imaginé que notre modeste journal de bord soit à ce point suivi. Notre vœu était que ce voyage soit aussi un peu le vôtre, et il semble exaucé. Merci à vous Toulousains, Toulonnais, Marseillais, Lyonnais, Lorrains, Alsaciens, Cuerçois, Poitevins, Bourguignons, Valentinois… Merci à toi, en particulier, Jane, pour ton mail si affectueux et encourageant. Et puis, aussi à toi Florence qui vient de craquer en voyant les photos des Testigos, petit paradis où tu étais toi-même il y a trois ans, en famille, à bord de ce même bateau génial qu’est Yallingup. Puisque nous savons maintenant qu’il repartira dès cet été en Corse, nous sommes rassurés : il n’en a pas fini des paradis !

A l’heure qu’il est, nous sommes en route pour les Bermudes. Déjà quatre jours de navigation sur six. Avant-hier, nous avons remis la ligne à l’eau (et attrapé une belle daurade). Jusqu’alors, il était impossible de pêcher : nous traversions la mer des Sargasses, véritable champ d’algues brunes (sargasses) où pondent les anguilles… et où se prennent nos lignes.

A 80 milles de l’arrivée, la mer belle et les étoiles dégringolent tout autour de nous sur l’horizon. C’est l’une des dernières fois que le croissant de lune nous apparaît à l’horizontale, arc-bouté sur ses deux pointes. La Croix du sud, elle, a définitivement disparu de notre planétarium. Et puis, chose tout à fait impensable pour nous, il… CAILLE ! Fini les Tropiques. Dans 36 heures, nous serons à la même latitude que Madère…

Nous ne savons absolument pas ce que nous allons trouver aux Bermudes. Peux-être une armée de petits hommes en bermuda et à la tête triangulaire. Une seule chose de sûre : on va pouvoir courir, marcher, se déplier, manger un bon steak-frites et… consulter nos mails.

La fête !

Nous vous embrassons

Catherine, Frédéric, et les Tipaco

Et encore des milliers de mercis à Guillaume sans lequel ce blog serait resté au plus profond des océans.

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