mardi 9 octobre 2007

Samedi 22 septembre - Gibraltar en père peinard

Le lendemain de notre arrivée, le soleil brille sur Gibraltar. Il y a plein d’Anglais partout, très polis, très british. Tout le monde parle du coup de vent de la nuit et nous regarde avec une rare compassion… La marina est d’une chaude intimité, bordée de pubs où la bière coule à flot. Le cauchemar de cette nuit s’est-il vraiment produit ?

Ambiance très « voileuse », ici, contrairement aux Baléares. Ça parle vent, tour du monde, traversée, régate… On s’y croirait ! Nous faisons connaissance avec plusieurs Français très sympas : il y a Christian et Jean-Michel, nos voisins de pontons, qui veillent sur nous comme de bons compères. Il y a aussi Marie qui nous prête sa machine à laver (en fait, une simple brasseuse de linge mais qui nous semble d’une modernité high tech). Il y a son mari, Jacques, qui va être d’un grand secours : le moteur, en effet, s’est révélé complètement encrassé, il faut donc pompé tout le gasoil dégueulasse. Mais il faut aussi ouvrir le ventre de la cuve pour être sûr qu’il n’y a plus de merdouille. C’est Jacques qui s’y colle et qui, ensuite, rebouche la plaie en pro de la résine époxy. Un gros boulot, beaucoup de tracas pour Fréd, une mise à l’écart d’une journée pour les enfants et moi-même au cours de laquelle nous profitons de gravir à pied le rocher de Gibraltar. Tiphaine s’en tire avec une belle frayeur : les dizaines de singes qui peuplent le « caillou » ne sont pas rassurants. La randonneuse qui eu la mauvaise idée d’ouvrir sa canette près d’un macaque s’est retrouvée avec la boule de poils sur les genoux, dépossédé de son Coca pourtant bien mérité.


L’épisode du moteur, et du singe, mis à part, c’est la belle vie à Gib. Un soir, une famille avec 3 enfants passe devant le bateau. Par chance, l’un des gamins est abonné aux Clés Junior et reconnaît le nom du bateau cité dans un article consacré à notre aventure. Cette famille, c’est l’équipage du « Yan et Emilie ». Elle aussi s’embarque pour l’autre coté de l’océan avec Thomas, 10 ans, Raphaël, 7 ans et 1/2, et Hélène, 3 ans et 1/2. On sympathise. On va tous ensemble à la plage. Et c’est ainsi qu’un soir, 10 personnes se retrouvent à manger sur Yallingup, plus Christian et Jean-Michel qui passent d’un bord à l’autre par l’odeur alléchée.

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