Beaucoup de baignade dans une eau (enfin) franchement chaude, des mouillages magnifiques dans des petites criques isolées de tout, de nouvelles rencontres super sympas, notamment Camille et Manu sur Shadok. Pour ceux qui ne les connaissent pas, Camille excelle à l’accordéon et son homme à la canne à pêche. Manu est le dieu des enfants depuis qu’il nous a livré un petit requin et le lendemain un barracuda. Depuis, on se promène en annexe en tirant nos lignes de pêche le long des golfes clairs. Des kilomètres de teuf-teuf pour sortir hors de l’eau des petits jouets plein d’arrêtes dont la chair colle aux dents. Manu, au secours !
Malgré ces pathétiques tentatives de pêche au gros, l’île de la Gomera est donc une très bonne surprise dans cet océan touristico-industriel que sont les Canaries. Ici, tout est calme, entièrement soumis aux énormes et majestueuses falaises sur lesquelles butent chacun de nos regards. Depuis dix jours, ces à-pics monumentaux nous écrasent autant qu’ils nous protègent. Mais l’heure de s’arracher à ce très beau décors a sonné. Les coffres du bateau sont plein à craquer : des kilos de pâtes, des litres d’eau, des bouteilles de gaz, des kilomètres de PQ et assez de patchs anti-nausées pour retapisser le carré… Nous sommes parés pour le cap Vert et ses petits hommes noirs : direction, sans doute, les îles de Santa Antao, Sao Nicolao, Fogo ou Brava. Jean-Claude, un skipper de choc, qui est amarré juste à côté de nous au port de la Gomera et qui amène avec lui 8 ados, nous a dit le plus grand bien de ces îles perdues et pauvres au milieu de l’Atlantique. On va essayer de s’accrocher à son sillage. On vous racontera.
Avec les copains du Yann Emlie
Thomas et Pablo se préparent pour la traversée
Les Clés se lisent jusqu'aux Canaries
Valle Gran Rey
La Gomera c'est déjà l'Afrique
Le Teide (le plus haut d'Espagne)
1 commentaire:
merci de partager avec nous ces instant de bonheur.
bon vent.
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