jeudi 15 novembre 2007

Canaries en vue

Adieu Madère, on t’aimait bien. Mais le vent d’est est là et c’est lui qui commande aux oiseaux migrateurs que nous sommes. Après une dernière soirée en compagnie de l’équipage de Café Liégeois, un crochet par Funchal pour les derniers pleins et la visite du superbe jardin botanique, nous traçons vers les Canaries. Deux jours de nav, et toujours du gros temps (force 6, note du cap.). Pablo a son patch, Corentin ses bracelets anti-vomi. Pour eux, la traversée se passent dans une douce léthargie. Les parents sont moins vaillants, pas mal brassés, il faut l’avouer. Heureusement, Yallingup est une vraie fusée : 7 à 8 nœuds en moyenne. On avance comme des fous et bientôt, dans la nuit noire, les premiers feux des avions clignotent au milieu des étoiles. Avant même de voir Tenerife, nous devinons, tout là-haut dans le ciel, ses nuées de touristes battant des ailes.

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